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  • Un iPad Pro 2020 pour le dessin, c’est mieux qu’un iPad 6G ?

    Un iPad Pro 2020 pour le dessin, c’est mieux qu’un iPad 6G ?

    J’utilise depuis un an et demi un iPad classique 6e génération pour le dessin. C’est le premier de sa génération a accepter les stylets Apple Pencil. Il est assez petit, j’aime bien son côté compact et léger.

    J’ai cependant décidé de monter en gamme, et je vais vous expliquer pourquoi.

    Quels sont les avantages concrets qu’apporte un iPad Pro 2020 dans le domaine du dessin ? Bien entendu mes propos seront centrés sur l’utilisation de Procreate principalement, qui est mon principal outil de travail.

    L’enfer des calques

    La principale raison qui m’a poussé à changer d’iPad, c’était le manque de calque disponibles. Pour mon usage le plus classique, j’utilise un canevas de 3000x3000px a 162 dpi. 

    Pour l’iPad classique, ceci correspond à 18 calques, et 52 sur mon nouvel iPad.

    J’ai – bien heureusement – souvent des sujets très simples qui ne nécessitent pas trop de traitement, mais dès que j’ai des projets plus complexes, 18 calques ne sont pas suffisant. Et la seule manière d’augmenter le nombre de calques disponible est en baissant la qualité du canevas.

    L’écran

    Ensuite, la taille de l’écran. Je passe d’un écran 9,7 pouces à a un écran 12,9. La grosse différence pour moi, c’est de pouvoir séparer l’écran pour visualiser et utiliser des images de référence, alors que la taille du précédent ne me permettais pas de le faire dans de bonnes conditions.

    L’écran du iPad Pro est juste génial.

    Non seulement on peut l’utiliser pour toujours avoir ses images de références sous les yeux, mais aussi regarder un épisode de sa série préféré sur Netflix (pour YouTube ça fonctionne mais pas en picture in picture), jeter un coup d’œil à ses mail ou son calendrier. Bref, un vrai multitasking qui me manquait éperdument sur ma précédente tablette.

    Mais qui dit multitasking, dit aussi dispersion. J’ai toujours trouvé que l’iPad me permettait de rester focalisé sur une tâche – contrairement à l’ordinateur – du fait de la difficulté à jongler entre les applications. C’est désormais du passé !

    Le stylet et… …la souris ?!

    Pour finir, le stylet. J’ai été sidéré de me rendre compte que le stylet acheté pour mon iPad classique n’était pas compatible avec le dernier iPad. Passé ce douloureux moment (le Apple Pencil 2 coûte 135€), le plus grand plaisir est de disposer d’un stylet aimanté, qui une fois « collé » au iPad se recharge.

    L’autre différence avec le Apple Pencil 1, c’est la possibilité de « switcher » de brush en tapotant son pouce. Alors que ma vieille tablette graphique Wacom Bamboo disposait d’une gomme intégré, Apple distille comme à son habitude les nouvelles fonctionnalités années après années.

    Auparavant, le stylet devait être connecté au port lightening du iPad. C’était périlleux et dangereux.

    l’iPad se rapproche année après année de plus en plus d’un ordinateur, et aujourd’hui plus que jamais, le dernier modèle supporte l’utilisation de souris, c’est une première pour un iPad.

    Une cover trackpad + clavier sera commercialisé en mai. Je ne sais pas si il remplacera mon ordinateur, qui sait ?

    Le reste

    Il parait qu’il prend de belles photos, mais étant confiné je n’ai pas vraiment eu l’occasion de tester.

    Le prix

    L’ombre sur le tableau c’est le prix. Mon iPad classique acheté en reconditionné m’a coûté 300€ + un stylet a 100€. 400€.

    L’iPad Pro 12,9 pouces est à 1119€ + 135€ de stylet. 1254€.

    Si tu as un rein a vendre, n’hésite pas.

    Sinon, l’iPad classique fait bien l’affaire !

    Vous voulez me voir à l’œuvre ?

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  • Coronavirus : PQ infini ?

    Coronavirus : PQ infini ?

    Ces derniers jours, je reviens à mes premiers amours : la BD.

    C’est elle qui m’a donné l’envie de dessiner.

    C’est elle qui m’a éduqué.

    C’est elle qui a fait de moi qui je suis aujourd’hui.

    C’était d’ailleurs mon rêve de gosse : faire des bandes dessinées.

    Enfant, j’ai dessiné des planches entières, passionné par les univers d’Edika, Gotlib, Uderzo & Goscinny, Plantu, et tant d’autres. J’ai vite baissé les bras en me rendant compte de la difficulté de vivre du dessin dans ce milieu.

    Mais depuis j’ai croisé la route du tatouage.

    Et tout a changé.

    J’ai adoré hier, faire cette BD participative (en story), vous avez étés nombreux à répondre et faire vos propositions.

    Qu’est ce t’en dit Mireille ?

  • Amis tatoueuses, couturières, mobilisons-nous

    Amis tatoueuses, couturières, mobilisons-nous

    Ça y est.

    Le confinement commence pour l’ensemble de la France. En parallèle, de nombreuses professions médicales sont en manque de masque, élément primordial de protection.

    La loi de l’offre et de la demande est telle qu’à l’heure actuelle, le prix d’une boîte de 50 gants est 30 fois supérieur à son prix habituel, actuellement plus de 300€. Au CHU de Grenoble, quelques employés fabriquent des masques durant leurs temps libre. Mais ce n’est pas suffisant.

    Les stocks de masques réquisitionnés pour les hôpitaux ne permettent pas à certaines professions d’exercer avec les mesures minimales d’hygiène qui s’imposent.

    Mes amis tatoueuses, si vous avez du stock, faites en don aux professionnels près de chez vous qui en on besoin, postez une annonce sur les reseaux. Si vous avez du matériel de couture, regardez le super tuto de @quintessence_marine pour faire des masques DIY. Ce n’est que par notre forve mutalisé que l’on viendra à bout de ce virus.

    Prenez soins des vôtres, respectez bien les règles de confinement, on se retrouve dans quelques semaines ❤️